Entrevue avec David Monsegu

1 )      Retour à la compétition après 2 ans sans rouler. Motivés ? Des modifications sur le buggy ?

Oui, retour à la compétition après 2 ans sans rouler, dernier rallye, Arzacq 2020 ou, dans la seconde spéciale, le moteur a explosé. Cette année, motivé de voir si la voiture fonctionne envie de faire plaisir à toutes les personnes qui m’aident dans cette aventure.  Pour les modifications apportées sur le buggy nous avons changé le moteur après Arzacq mais sur la même base 2l.

La préparation a était faite chez Jacob Sport avec nouvelle cartographie et passage sur le banc. C’est donc un buggy entièrement révisé que je sortirai.

2 )      Le look de ton buggy ne laisse pas insensible. Pourquoi le choix de ce buggy ?

Le look du buggy est une grande histoire qui a commencé tout petit vers 2-3 ans, mon père étant le collègue de travail de Raymond Bouillon, il lui faisait également l’assistance avec d’autres.

Donc depuis petit, je n’attendais qu’une chose, les week-ends de rallye pour pouvoir monter dans le buggy pour aller au contrôle ou juste le décharger de la remorque.

En grandissant j’ai eu la chance de faire copilote de Sébastien Peyrous sur un rivet 2l 2 roues.

Mais quand j’ai vu que la Simca 1000 était à vendre avec l’envie de prendre le volant je ne me voyais pas ne pas l’acheter pour l’histoire que j’ai avec cette auto qui est mythique pour certain mais encore plus pour moi et ma famille.

3 )      Quelles caractéristiques présentent le rallye d’Arzacq à tes yeux, toi qui est local ? Quelles ambitions ? Legend group …

Arzacq, c’est Le rallye à la maison ! Le rallye où tous les copains sont là après ou pendant la journée. Le rallye de mon enfance en spectateur.

Mon premier rallye terminé en 2010 avec Sébastien Peyrous

Le rallye d’arzacq niveau course est joli car il y présente tout type de terrain rapide mais aussi technique, surtout avec le retour cette année des fameuses Roques qui réservent toujours de jolies surprises, un bon réveil le dimanche matin. J’aurais du mal à imaginer ma saison si elle ne commence pas à Arzacq.

Mon ambition est déjà de finir car cette année il y a eu beaucoup de travail sur l’auto de la part de toute l’équipe surtout mon père qui ne compte pas les heures passées dessus, ma femme qui accepte beaucoup de week-ends perdus pour moi. De plus cette année comme copilote je n’aurais pas mon frère qui m’accompagne d’habitude mais mon cousin, pour ses 18 ans. L’équipe qui m’accompagne lui a offert la licence pour rouler. Avec la crise nous n’avons pas pu rouler l’année dernière donc cette année est la bonne. Il vient travailler souvent le week-end et est sur l’assistance.

Après, l’appétit vient en mangeant. Donc j’aimerais, si je suis à l’aise, essayer de voir si je suis capable de rouler un peu sans aller chercher les premières places qui sont impossibles car devant ils roulent très bien est très fort mais voir si effectivement le legend group est accessible.

Entretien réalisé par Christophe Darracq

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