Au volant d’un Fouquet-Nissan (ex-Jean-Luc Martineau) acquis à Laurent Fouquet, Nicolas Cassiède se remet aux affaires avec humilité. A moins de quelques jours du coup d’envoi à Arzacq, il a tracé sa ligne sur six des onze manches du Championnat de France. « Professionnellement, je suis dans l’obligation de diminuer la voilure et puis, ne le cachons pas, le budget aussi freine les envies. »
Cinquième à Arzacq en 2023 avec un Fouquet loué au concepteur, Nicolas cherche essentiellement à se faire plaisir derrière le volant avant d’aller chercher le podium de la 41ème édition des Collines. « Je ne me situe pas au niveau des couteaux que sont Birchall, Barthe, Poincelet, Bersans… Le manque de roulage se fera ressentir comme ce fut le cas à Arzacq l’année dernière, seul rallye tout-terrain auquel j’ai participé. »
En 2023, les participations de Nicolas Cassiède se sont concentrées sur trois disciplines distinctes : Grand Prix de Pau historique avec une Clio en HTCC, aux 24 Heures tout-terrain de Paris et au rallye d’Arzacq. « Je pense posséder un pilotage axé sur l’endurance, en tournant régulièrement comme un métronome et non, comme un sprinter mode d’emploi indispensable en rallye » précise le garagiste de Gan.
Pour son engagement à Arzacq, un top 5 l’enchanterait : « j’ai besoin de reprendre confiance et, la concurrence est réelle. Je préfère qu’elle soit importante que de monter sur un podium faute de pointures ! » reconnait-t-il avec beaucoup d’humilité.
Nicolas Cassiède s’accordera du temps pour reconnaitre le parcours (jeudi et vendredi matin): « les pistes grasses ne me dérangent pas. Je pourrais me lâcher une fois que j’aurais repris confiance » avertie celui qui sera navigué par le charentais Cédric Chatris, longtemps au côté de Laurent Fouquet.
M.F.-Estenave